L’Actu Cine de Lille La Nuit fera le choix Call me by your name. Le film de Luca Gadagnino rappellera des souvenirs a certains d’entre vous. Il recommence question d’un amour de vacances. Situe dans l’Italie des annees 80, Call me by your name evoque avec sensibilite l’eveil du desir, de l’amour et de la passion entre un garcon de 17 annees et un etudiant americain plus age que lui. La soiree https://datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-des-agriculteurs reste l’occasion de decouvrir un jeune comedien talentueux : Timothee Chalamet, nomme aux prochains Oscars. Critique de Call me by your name avec Lille Notre Nuit…
Call me by your name de Luca Gadagnino : La rencontre entre Elio (Timothee Chalamet) et Peter (Armie Hammer).
Critique de Call me by your name
Call me by your name rappellera a toutes les plus cinephiles d’entre-vous le cinema delicat, emouvant, dur et tragique de James Ivory, venerable Monsieur age aujourd’hui de 89 ans.
Si Luca Gadagnino signe la realisation de Call me by your name, l’ombre de James Ivory plane concernant bien la soiree. Cela en a signe le scenario (adapte du roman de Andre Aciman) et bien la soiree. Yvory a realise des longs-metrages devenus au fil un moment des classiques : Retour a Howard’s End (1992), Les Vestiges du Jour (1993) ou Maurice (1987), qui abordait deja le theme de l’homosexualite masculine. Le cineaste a souvent aborde des rapports de domination, filme l’Aristocratie, la bourgeoisie, les amours « interdites ». On retrouve Divers de ces themes dans Call me by your name.
Nous sommes en 1983, l’homosexualite sera alors moins acceptee qu’elle ne l’est aujourd’hui. Notre SIDA fera beaucoup de victimes. L’intolerance envers les gays et lesbiennes n’en reste que plus forte. Du SIDA, il n’en est jamais question dans Call me by your name. C’est une agreable chose. En 2018, on ne fera pas l’amalgame entre homosexualite et SIDA comme on le faisait en annees 80. Mais les baisers et rendez-vous « clandestins » entre le jeune Elio et Oliver montrent bien la difficulte de vivre le homosexualite au grand jour. Il n’y a aucun place pour l’angelisme dans Call me by your name.
Call me by your name de Luca Gadagnino : Peter et Elio “Parce que j’ai ete lui, parce que c’etait moi”.
Call me by your name echappe a tout cliche et manicheisme
Call me by your name frappe aussi par la relation qui existe entre Elio et ses parents (interpretes via Michael Stuhlbarg et Notre divine Amira Casar). Nous evoluons dans un milieu protege, bourgeois, ou la culture a une grande importance. Notre tolerance et la difference seront acceptees dans une telle famille juive. La judeite des personnages a Du Reste une importance capitale au film. Elle joue 1 role essentiel dans le regard bienveillant que portent les parents de Elio via individu.
Au debut du film, Mister Perlman et son epouse Annella seront plus ouverts, moins conservateurs que un fils. Ce soir allant meme jusqu’a se moquer d’un couple gay, ami d’une famille. Call me by your name echappe ainsi a tout cliche et manicheisme.
Cela plane aussi une vraie ambiguite dans les rapports entre nos personnages. Les relations entre Elio et Peter ne sont pas toujours aimables. De une telle facon, le film evite bien aspect trop lourdement nostalgique et melancolique lie a J’ai description des premiers emois amoureux.
Luca Gadagnino a Notre realisation
Luca Gadagnino (realisateur de Amore, A Bigger Splash le remake en Piscine, d’une future et redoutee relecture du Suspiria de Dario Argento) ne pue aucun filmer frontalement votre qu’on appelait jadis une « amitie particuliere ». Il n’y a pas de fausse pudeur au film.
Par sa mise en scene, le cineaste fait ressentir le desir qui monte crescendo entre les deux amants. L’Italie reste merveilleusement filmee, avec une photographie legerement surexposee. J’ai realisation, la ti?che dans le le, le choix des chansons ou la musique envoutante de Sufjan Stevens : que dalle n’est laisse au hasard pour que le spectateur puisse croire a cet amour d’ete qui possi?de valeur d’eternite et d’universalite.
Call me by your name de Luca Gadagnino : Timothee Chalamet, charmant et impetueux, n’a pas vole sa nomination a l’Oscar du meilleur acteur.
Un duo d’acteurs magnifique : Armie Hammer et Timothee Chalamet
Quant i la selection des comediens (le commencement une mise en scene), il est impeccable. Armie Hammer – deja vu au sein d’ l’excellent mais sous-estime Lone Ranger – se tire merveilleusement du role casse-gueule de Peter, l’initiateur.
Timothee Chalamet n’a nullement vole une nomination a l‘Oscar du meilleur acteur. Charmant, parfois enervant et impetueux tel le sont nos ados, il ne cesse d’emouvoir. Jusqu’au dernier plan dechirant du film.*
Si Call me by your name aurait en general merite d’etre raccourci de vingt minutes (2title1, c’est quelque peu long), s’il n’est jamais le chef-d’?uvre annonce par nombre, voila une ?uvre romanesque, sensible et delicate. Toute la definition tout d’un melodrame reussi.
Synopsis : Ete 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa du XVIIe siecle que possede sa famille au Maroc, a jouer une musique simple, a lire et a flirter avec son amie Marzia. Le pere, eminent professeur specialiste une culture greco-romaine, et sa mere, traductrice, lui ont donne une excellente education, et il est proche des parents. Sa sophistication et ses talents intellectuels font d’Elio 1 petit homme mur Afin de le age, mais il conserve aussi une certaine innocence, en particulier Afin de cela touche a l’amour. Un jour, Oliver, un seduisant americain qui prepare son doctorat, vient bosser aupres du pere d’Elio. Elio et Oliver vont bientot consulter l’eveil du desir, i l’occasion d’un ete ensoleille dans la campagne italienne qui changera un vie a jamais.
Call me by your name de Luca Gadagnino Scenario James Ivory d’apres Andre Aciman Avec Armie Hammer, Timothee Chalamet, Michael Stuhlbarg, Amira Casar, Esther Garrel. Musique : Sufjan Stevens Duree : 2title1
Music video by Sufjan Stevens performing Mystery of Love from the Call Me By Your Name Soundtrack. (C) 2017 Sufjan Stevens
*On va egalement voir Timothee Chalamet cette semaine dans Lady Bird de Greta Gerwig